Le glorieux de Heller au 1/150ème
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Le glorieux de Heller au 1/150ème
Salut à tous!
Cela allait bien finir par se savoir... Une des raisons qui expliquent mes retards dans le GB et dans mes autres projets, c'est qu'il m'est tombé un truc sur le nez récemment... Un navire à voiles, et mieux encore un 74 de la guerre d'Amérique, le Glorieux au 1/150 de Heller.
Aucun rivet, pas de camouflage en vert ou gris, et je cherche encore les chenilles...
Mais certains savent que j'ai une passion secrète très ancienne pour la marine à voiles du XVIIIème, mais elle n'avait pas trouvé à s'exprimer depuis des lustres.
Or il se trouve que l'année dernière, mes enfants m'avaient offert pour mon anniversaire la très belle (quoique déjà ancienne) maquette Heller, marque qui reste à mes yeux celle qui a fait le plus et le mieux pour la marine en bois en plastique... J'ai un somptueux Chébec qui m'a été offert en 1983... Un Victory qui serait monté depuis longtemps s'il n'était anglais, et quelques autres...
Le problème c'est que j'ai fait l'année au dit anniversaire dernière la promesse solennelle (quoique très imprudente!) d'en lancer le montage et de la finir dans l'année 2014... Promesse que l'on m'a gentiment rappelée...
Donc voilà...
Le Glorieux est donc un vaisseau à deux ponts de 74 canons, le nec plus ultra de la construction navale de la seconde moitié du XVIIIème, une époque où les Français faisaient mieux en matière d'architecture que les Anglais! Il participa largement aux combats de la guerre d'Amérique (dont la bataille d'Ouessant) et connut son heure de gloire et son destin lors de la malheureuse défaite des Saintes le 12 Avril 1782, quand le Comte de Grasse, sa flotte affaiblie par une série de malchances et de maladresses diverses, fut battu par l'amiral Rodney et fait prisonnier.
Membre de la Deuxième division de l'escadre blanche (celle de De Grasse) le vaisseau eut le dur privilège d'être celui devant qui se fit la rupture de la ligne française, si bien qu'il fut désemparé par le feu des navires anglais qui défilèrent devant lui. Son capitaine (le vicomte Des Cars) tué, une tentative de remorquage par une frégate ayant été interrompue pour que cette dernière ne tombe pas inutilement aux mains des Britanniques en même temps que le vaisseau qu'elle secourait, le glorieux fut contraint d'amener son pavillon et capturé comme son navire Amiral, la Ville de Paris.
Lesdits Anglais ne profitèrent d'ailleurs guère de leur prise : les deux vaisseaux, trop endommagés sans doute, périrent en mer lors du voyage vers l'Angleterre...
Bon donc, si on oublie l'odeur de la poudre et le vent capricieux entre les îles, la maquette est vraiment très belle avec une gravure très expressive qui oscille entre réalisme et effet de maquette d'arsenal et beaucoup de détails très bien reproduits malgré la présence de nombreuses pastilles d'éjection qu'il faut traquer jusque dans les plus petits recoins...
Cela n'empêche naturellement pas de se lâcher un peu sur les oublis ou les simplifications... J'avais juré de le faire brut de boite, mais entre le Baudriot et le Barreau de Gaillard, difficile de ne pas se parjurer.
Une vue de la coque et de sa gravure. Le Glorieux avait bel et bien ses oeuvres vives doublées en cuivre, mais Heller fait remonter les plaques trop haut sans doute...
Au passage un petit aperçu de la fameuse question des pastilles d'éjection effacées à l'intérieur du bastingage du gaillard d'arrière mais pas ailleurs où c'est invisible, il ne faut pas pousser!
Cela dit un navire c'est fait pour être dans son élément : j'ai donc fait le choix de couper la coque au niveau de la flottaison pour lui rendre ses vraies lignes, effilées et fluides...
Aïe... 74 fois quatre pièces, sans compter les perçages des fûts et les tourillons trop petits de la batterie lourde que j'ai préféré refaire... Sur la deuxième photo, il n'y a qu'une bordée de faite...:pleure:
voilà, comme je vais pas tout détailler, quelques étapes de la peinture de l'artillerie et de la coque dans l'esthétique sobre de la fin du XVIIIème où la dorure et le "bleu de roi" ont disparu :
J'ai pas mal progressé depuis : embarquement de l'artillerie des deux batteries basses, début de réflexion sur les haubans, je détaillerai un peu cela si cela peut intéresser quelqu'un ici, sachant que je monte la bête dans un esprit résolument "blindéiste" avec des idées de patine etc, pas dans un esprit maquettes d'arsenal.
A+
Gilles(lostiznaos)
Cela allait bien finir par se savoir... Une des raisons qui expliquent mes retards dans le GB et dans mes autres projets, c'est qu'il m'est tombé un truc sur le nez récemment... Un navire à voiles, et mieux encore un 74 de la guerre d'Amérique, le Glorieux au 1/150 de Heller.
Aucun rivet, pas de camouflage en vert ou gris, et je cherche encore les chenilles...
Mais certains savent que j'ai une passion secrète très ancienne pour la marine à voiles du XVIIIème, mais elle n'avait pas trouvé à s'exprimer depuis des lustres.
Or il se trouve que l'année dernière, mes enfants m'avaient offert pour mon anniversaire la très belle (quoique déjà ancienne) maquette Heller, marque qui reste à mes yeux celle qui a fait le plus et le mieux pour la marine en bois en plastique... J'ai un somptueux Chébec qui m'a été offert en 1983... Un Victory qui serait monté depuis longtemps s'il n'était anglais, et quelques autres...
Le problème c'est que j'ai fait l'année au dit anniversaire dernière la promesse solennelle (quoique très imprudente!) d'en lancer le montage et de la finir dans l'année 2014... Promesse que l'on m'a gentiment rappelée...
Donc voilà...
Le Glorieux est donc un vaisseau à deux ponts de 74 canons, le nec plus ultra de la construction navale de la seconde moitié du XVIIIème, une époque où les Français faisaient mieux en matière d'architecture que les Anglais! Il participa largement aux combats de la guerre d'Amérique (dont la bataille d'Ouessant) et connut son heure de gloire et son destin lors de la malheureuse défaite des Saintes le 12 Avril 1782, quand le Comte de Grasse, sa flotte affaiblie par une série de malchances et de maladresses diverses, fut battu par l'amiral Rodney et fait prisonnier.
Membre de la Deuxième division de l'escadre blanche (celle de De Grasse) le vaisseau eut le dur privilège d'être celui devant qui se fit la rupture de la ligne française, si bien qu'il fut désemparé par le feu des navires anglais qui défilèrent devant lui. Son capitaine (le vicomte Des Cars) tué, une tentative de remorquage par une frégate ayant été interrompue pour que cette dernière ne tombe pas inutilement aux mains des Britanniques en même temps que le vaisseau qu'elle secourait, le glorieux fut contraint d'amener son pavillon et capturé comme son navire Amiral, la Ville de Paris.
Lesdits Anglais ne profitèrent d'ailleurs guère de leur prise : les deux vaisseaux, trop endommagés sans doute, périrent en mer lors du voyage vers l'Angleterre...
Bon donc, si on oublie l'odeur de la poudre et le vent capricieux entre les îles, la maquette est vraiment très belle avec une gravure très expressive qui oscille entre réalisme et effet de maquette d'arsenal et beaucoup de détails très bien reproduits malgré la présence de nombreuses pastilles d'éjection qu'il faut traquer jusque dans les plus petits recoins...
Cela n'empêche naturellement pas de se lâcher un peu sur les oublis ou les simplifications... J'avais juré de le faire brut de boite, mais entre le Baudriot et le Barreau de Gaillard, difficile de ne pas se parjurer.
Une vue de la coque et de sa gravure. Le Glorieux avait bel et bien ses oeuvres vives doublées en cuivre, mais Heller fait remonter les plaques trop haut sans doute...
Au passage un petit aperçu de la fameuse question des pastilles d'éjection effacées à l'intérieur du bastingage du gaillard d'arrière mais pas ailleurs où c'est invisible, il ne faut pas pousser!
Cela dit un navire c'est fait pour être dans son élément : j'ai donc fait le choix de couper la coque au niveau de la flottaison pour lui rendre ses vraies lignes, effilées et fluides...
Aïe... 74 fois quatre pièces, sans compter les perçages des fûts et les tourillons trop petits de la batterie lourde que j'ai préféré refaire... Sur la deuxième photo, il n'y a qu'une bordée de faite...:pleure:
voilà, comme je vais pas tout détailler, quelques étapes de la peinture de l'artillerie et de la coque dans l'esthétique sobre de la fin du XVIIIème où la dorure et le "bleu de roi" ont disparu :
J'ai pas mal progressé depuis : embarquement de l'artillerie des deux batteries basses, début de réflexion sur les haubans, je détaillerai un peu cela si cela peut intéresser quelqu'un ici, sachant que je monte la bête dans un esprit résolument "blindéiste" avec des idées de patine etc, pas dans un esprit maquettes d'arsenal.
A+
Gilles(lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
salut Gilles
pour l'historique de ce bâtiment
un bien joli modèle pour lequel je vais prendre un grand plaisir à suivre son évolution
le départ est très prometteur
allez la suite....
pour l'historique de ce bâtiment
un bien joli modèle pour lequel je vais prendre un grand plaisir à suivre son évolution
le départ est très prometteur
allez la suite....
David- lieutenant-colonel
- Messages : 6628
Date d'inscription : 02/08/2010
Age : 52
Localisation : Toulon
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Salut Gilles
Encore un projet de fou !!!!!!!!!!!!! le pont rends super bien et le travail accompli est déjà superbe ....
Bon courage pour la suite je vais suivre avec plaisir
Encore un projet de fou !!!!!!!!!!!!! le pont rends super bien et le travail accompli est déjà superbe ....
Bon courage pour la suite je vais suivre avec plaisir
Thunderbird- lieutenant-colonel
- Messages : 7318
Date d'inscription : 27/09/2010
Age : 53
Localisation : Martigues
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Un grand merci!
A+
Gilles(lostiznaos)
A+
Gilles(lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Je profite de la pause WE pour poster les photos que je n'avais pas encore pu mettre en ligne sur l'avancement du projet.
Un des trucs les plus déstabilisants pour moi, c'est d'avoir à peindre des éléments avant l'achèvement complet de la maquette... Je ne trouve pas cela naturel, mais c'est inévitable!
Donc comme je le disais j'ai embarqué les pièces de 36 livres de la batterie basse :
C'est un peu un exercice ascétique car hormis les bouches dépassant des sabords, rien n'est visible une fois le pont de deuxième batterie posé. Par contre j'ai eu un vrai frisson à l'idée que tout se bouzin se décolle un jour et j'ai décidé d'agrafer chaque pièce au pont avec un bout de fil de cuivre. Long mais efficacité garantie!
Le pont de la deuxième batterie a été posé ensuite, mais pour que cela soit possible après collage de la coque, j'ai été obligé de le couper en deux parties au niveau du grand mât à un endroit invisible lui aussi :
La différence de couleur des deux parties du pont tient à ce que l'arrière m'a servi à des essais de peinture. Par contre je n'ai pas retenu cette teinte trop sombre.
Le travail visible vient ensuite avec cette deuxième batterie qui elle au moins est en partie visible par la grand rue. il était temps.
A+
Gilles(lostiznaos)
Un des trucs les plus déstabilisants pour moi, c'est d'avoir à peindre des éléments avant l'achèvement complet de la maquette... Je ne trouve pas cela naturel, mais c'est inévitable!
Donc comme je le disais j'ai embarqué les pièces de 36 livres de la batterie basse :
C'est un peu un exercice ascétique car hormis les bouches dépassant des sabords, rien n'est visible une fois le pont de deuxième batterie posé. Par contre j'ai eu un vrai frisson à l'idée que tout se bouzin se décolle un jour et j'ai décidé d'agrafer chaque pièce au pont avec un bout de fil de cuivre. Long mais efficacité garantie!
Le pont de la deuxième batterie a été posé ensuite, mais pour que cela soit possible après collage de la coque, j'ai été obligé de le couper en deux parties au niveau du grand mât à un endroit invisible lui aussi :
La différence de couleur des deux parties du pont tient à ce que l'arrière m'a servi à des essais de peinture. Par contre je n'ai pas retenu cette teinte trop sombre.
Le travail visible vient ensuite avec cette deuxième batterie qui elle au moins est en partie visible par la grand rue. il était temps.
A+
Gilles(lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Gilles,
Tout ça est très beau.
"Un des trucs les plus déstabilisants pour moi, c'est d'avoir à peindre des éléments avant l'achèvement complet de la maquette..." dis-tu...
Bien sûr, l'habitude du 1/35 et de l'aérographe ! Encore que moi je n'ai jamais compris comment on pouvait peindre l'entiereté du modèle une fois sa construction terminée pour revenir ensuite avec des pinceaux à un poil sur une multitude de détails.
Br vo encore.
Stephen
Une petite remarque : les attaches cuivrées de fixation de tes canons ne me semblent pas être à l'échelle. C'est un détail certes, mais c'est aussi une porte ouverte à un "approximatisme" de mauvais aloi. Ceci dit en toute amitié !
Tout ça est très beau.
"Un des trucs les plus déstabilisants pour moi, c'est d'avoir à peindre des éléments avant l'achèvement complet de la maquette..." dis-tu...
Bien sûr, l'habitude du 1/35 et de l'aérographe ! Encore que moi je n'ai jamais compris comment on pouvait peindre l'entiereté du modèle une fois sa construction terminée pour revenir ensuite avec des pinceaux à un poil sur une multitude de détails.
Br vo encore.
Stephen
Une petite remarque : les attaches cuivrées de fixation de tes canons ne me semblent pas être à l'échelle. C'est un détail certes, mais c'est aussi une porte ouverte à un "approximatisme" de mauvais aloi. Ceci dit en toute amitié !
Stephen- major
- Messages : 1253
Date d'inscription : 02/11/2010
Age : 74
Localisation : Villefranche-sur-Saône
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Merci à vous!
Pour ma part, je ne peins pratiquement jamais rien à l'aéro...
En fait il y a deux écoles je pense. J'aime peindre un modèle quand il est entièrement terminé parce que je trouve que cela me permet de conserver un maximum d'homogénéité, d'autant plus que je varie mes mélanges au cours de la peinture en fonction des zones à traiter. Cela facilite aussi les manipulations au cours du montage.
Enfin ici c'est une autre logique qui s'impose, celle de l'assemblage de parties qui deviennent ensuite inaccessibles.
A propos des agrafes pas de problème, elles ne sont ni à l'échelle, ni hors échelle, parce qu'il s'agit uniquement d'un système (invisible et non historique) qui évite que, suite à un choc par exemple, un canon se décolle et aille se perdre dans la batterie à laquelle il est impossible d'accéder une fois le modèle terminé.
Ce sera une autre question avec les manoeuvres réelles des pièces des batteries de gaillard par exemple.
A.
Gilles(Lostiznaos)
Pour ma part, je ne peins pratiquement jamais rien à l'aéro...
En fait il y a deux écoles je pense. J'aime peindre un modèle quand il est entièrement terminé parce que je trouve que cela me permet de conserver un maximum d'homogénéité, d'autant plus que je varie mes mélanges au cours de la peinture en fonction des zones à traiter. Cela facilite aussi les manipulations au cours du montage.
Enfin ici c'est une autre logique qui s'impose, celle de l'assemblage de parties qui deviennent ensuite inaccessibles.
A propos des agrafes pas de problème, elles ne sont ni à l'échelle, ni hors échelle, parce qu'il s'agit uniquement d'un système (invisible et non historique) qui évite que, suite à un choc par exemple, un canon se décolle et aille se perdre dans la batterie à laquelle il est impossible d'accéder une fois le modèle terminé.
Ce sera une autre question avec les manoeuvres réelles des pièces des batteries de gaillard par exemple.
A.
Gilles(Lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Gilles,
A propos des agrafes pas de problème, elles ne sont ni à l'échelle, ni hors échelle, parce qu'il s'agit uniquement d'un système (invisible et non historique) qui évite que, suite à un choc par exemple, un canon se décolle et aille se perdre dans la batterie à laquelle il est impossible d'accéder une fois le modèle terminé.
Là, mon cher Gilles que tu aies pris ma remarque au sérieux me surprend beaucoup
J'aurai peut-être dû mettre un émoticone, j'aurais l'air moins c.. maintenant
Pour revenir à la peinture - c'est à dire à des choses sérieuses - La peinture de tes modèles paraît si "lisse" que j'avais peine à imaginer qu'elle soit réalisée au pinceau. Surtout sur de grands modèles comme ton train blindé.
Doublement bravo...
Stephen
A propos des agrafes pas de problème, elles ne sont ni à l'échelle, ni hors échelle, parce qu'il s'agit uniquement d'un système (invisible et non historique) qui évite que, suite à un choc par exemple, un canon se décolle et aille se perdre dans la batterie à laquelle il est impossible d'accéder une fois le modèle terminé.
Là, mon cher Gilles que tu aies pris ma remarque au sérieux me surprend beaucoup
J'aurai peut-être dû mettre un émoticone, j'aurais l'air moins c.. maintenant
Pour revenir à la peinture - c'est à dire à des choses sérieuses - La peinture de tes modèles paraît si "lisse" que j'avais peine à imaginer qu'elle soit réalisée au pinceau. Surtout sur de grands modèles comme ton train blindé.
Doublement bravo...
Stephen
Stephen- major
- Messages : 1253
Date d'inscription : 02/11/2010
Age : 74
Localisation : Villefranche-sur-Saône
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Stephen a écrit:J'aurai peut-être dû mettre un émoticone, j'aurais l'air moins c.. maintenant
Ben euh... Je dois dire qu'on est deux...
Je me suis posé la question en fait, j'ai hésité... Et puis j'ai répondu trop vite....
Pour le pinceau, je suis toujours étonné que cela surprenne tellement, parce que c'est comme tout je pense une affaire d'habitude. Je ne traiterais peut-être pas une carrosserie de voiture comme cela, mais pour le reste...
A+
Gilles(Lostiznaos)
Lostiznaos- major
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Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Mon cher Gilles,
Stephen
Stephen
Stephen- major
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Date d'inscription : 02/11/2010
Age : 74
Localisation : Villefranche-sur-Saône
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
J'ai un peu détaillé l'intérieur du canot le WE dernier en ajoutant quelques membrures (pas toutes, cela faisait vraiment serré) un plancher et la base du mât. Deux petites cales sont collées sous la quille pour bien le stabiliser.
L'ensemble prend place dans la fosse :
[URL=https://s1236.photobucket.com/user/Lostiznaos/media/Le%20Glorieux/chaloupe03_zps5411e575.jpg.html]
La peinture est faite selon les indications du livre de Jean Baudriot :
Avant l'installation, j'ai un peu détaillé la fosse en ajoutant en particulier un peu de drome : des espars de rechange non complètement finis, dont la présence à bord est rendue nécessaire par risques des longues traversées.
L'ensemble est ensuite installé, il manque juste les cordages nécessaires pour arrimer les canots. Je conserve tout de même le troisième à part, je le placerait peut-être à flots sur le socle final.
A+
Gilles(Lostiznaos)
Lostiznaos- major
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Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Gilles,
Très beau boulot. Bravo.
Stephen
Très beau boulot. Bravo.
Stephen
Stephen- major
- Messages : 1253
Date d'inscription : 02/11/2010
Age : 74
Localisation : Villefranche-sur-Saône
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
A+
Gilles(Lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
salut Gilles
du très bon boulot
allez la suite....
du très bon boulot
allez la suite....
David- lieutenant-colonel
- Messages : 6628
Date d'inscription : 02/08/2010
Age : 52
Localisation : Toulon
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Merci à toi!
A+
Gilles(Lostiznaos)
A+
Gilles(Lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
J'ai un peu travaillé ce WE sur la proue et les bastingages, mais je n'ai pas eu le temps de faire des photos avant le soir!
Par contre je me rends compte que j'ai oublié de poster le montage de la deuxième batterie, terminée naturellement avant le collage du pont des gaillards.
La question qui m'a posé problème est celle du gréement des canons. Une pièce de l'époque était retenue à la muraille par un fort cordage, la brague, chargée d'absorber le recul plutôt violent et accessoirement d'éviter que le canon ne parte en vadrouille par gros temps (voir à ce sujet le célèbre chapitre de 93 de Victor Hugo qui reste un vrai must!). La manoeuvre elle-même était assurée par trois ou quatre palans : un ou deux à l'arrière faisant dormant sur le pont pour reculer l'affût pour le rechargement, et deux fixés à la muraille pour ramener la pièce à poste pour le tir.
J'avais envie de représenter tout cela, mais à cette échelle, il est difficile (au moins pour moi) de représenter de vraies poulies.
Pas de souci pour les bragues, il suffit de percer des trous borgnes dans la muraille dans lesquels on colle une longueur de fil qui vient se loger dans deux trous percés sur les côtés des affûts (sur les affûts français, sur le anglais la brague passe dans un anneau coulé sur le bouton du tube). Honnêtement mes bragues sont un peu courtes, mais cela passe je pense.
Pour les manoeuvres, j'ai travaillé le truc à partir de plastique étiré et de rivets de P&D (eh oui, j'ai mis des rivets!:danse::danse:) :
Cela demande un travail en série, mais ce n'est pas très difficile. L'installation est un peu plus délicate :
En vrai fainéant, je me suis limité aux canons visibles par la fosse, mais bon je trouve que l'effet après peinture est assez convaincant :
Tant que j'y étais, j'ai ajouté les parcs à boulets oubliés par Heller sur la deuxième batterie (il faut admettre que c'est quasi invisible:passur:)...
Voilà, c'est du travail d'il y a quelques temps, mais c'est un des éléments qui m'a permis de me lancer de plein pied dans ce montage.
Promis je poste de vraies nouveautés dans la semaine.
A+
Gilles(lostiznaos)
Par contre je me rends compte que j'ai oublié de poster le montage de la deuxième batterie, terminée naturellement avant le collage du pont des gaillards.
La question qui m'a posé problème est celle du gréement des canons. Une pièce de l'époque était retenue à la muraille par un fort cordage, la brague, chargée d'absorber le recul plutôt violent et accessoirement d'éviter que le canon ne parte en vadrouille par gros temps (voir à ce sujet le célèbre chapitre de 93 de Victor Hugo qui reste un vrai must!). La manoeuvre elle-même était assurée par trois ou quatre palans : un ou deux à l'arrière faisant dormant sur le pont pour reculer l'affût pour le rechargement, et deux fixés à la muraille pour ramener la pièce à poste pour le tir.
J'avais envie de représenter tout cela, mais à cette échelle, il est difficile (au moins pour moi) de représenter de vraies poulies.
Pas de souci pour les bragues, il suffit de percer des trous borgnes dans la muraille dans lesquels on colle une longueur de fil qui vient se loger dans deux trous percés sur les côtés des affûts (sur les affûts français, sur le anglais la brague passe dans un anneau coulé sur le bouton du tube). Honnêtement mes bragues sont un peu courtes, mais cela passe je pense.
Pour les manoeuvres, j'ai travaillé le truc à partir de plastique étiré et de rivets de P&D (eh oui, j'ai mis des rivets!:danse::danse:) :
Cela demande un travail en série, mais ce n'est pas très difficile. L'installation est un peu plus délicate :
En vrai fainéant, je me suis limité aux canons visibles par la fosse, mais bon je trouve que l'effet après peinture est assez convaincant :
Tant que j'y étais, j'ai ajouté les parcs à boulets oubliés par Heller sur la deuxième batterie (il faut admettre que c'est quasi invisible:passur:)...
Voilà, c'est du travail d'il y a quelques temps, mais c'est un des éléments qui m'a permis de me lancer de plein pied dans ce montage.
Promis je poste de vraies nouveautés dans la semaine.
A+
Gilles(lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Maintenant que nous te connaissons mieux et surtout ton gout pour le détail, cela ne m'étonne pas du tout de voir un tel travail sur un navire. C'est déjà bien parti pour faire sensation.
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Merci beaucoup!
Content que le sujet te plaise, je me sens comme un gamin qui découvre les maquettes avec ce truc!
A+
Gilles(lostiznaos)
Content que le sujet te plaise, je me sens comme un gamin qui découvre les maquettes avec ce truc!
A+
Gilles(lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Lostiznaos a écrit:je me sens comme un gamin qui découvre les maquettes avec ce truc!
A+
Gilles(lostiznaos)
Je crois que nous avons été nombreux à découvrir le plastique avec Heller.......
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Merci David!
Effectivement, c'est vraiment tout un pan de notre histoire maquettiste, et on y revient parfois!
Ces temps-ci mon emploi du temps ne permet pas grand progrès, j'avance tout de même à petits pas sur les détails de la coque!
J'ai détaillé un peu les "herpes" : les deux renforts qui consolident le taille mer à l'avant et que l'on avait l'habitude de décorer de motifs plus ou moins complexes.
Les pièces Heller sont jolies quoique fragiles, il leur manque surtout le filet qui assurait un minimum de sécurité aux marins qui venaient poser culotte sur les poulaines par gros temps qui avaient déjà droit au bain de siège et n'avaient nul besoin d'un bain complet!
Le filet est réalisé en tulle :
les Herpes collées en place et j'ai commencé la patine :
Le beaupré est installé de manière provisoire, je le fixerai définitivement après finition de la coque :
Voilà, voilà, à suivre avec les bastingages et l'artillerie de gaillards!
A+
Gilles(Lostiznaos)
Effectivement, c'est vraiment tout un pan de notre histoire maquettiste, et on y revient parfois!
Ces temps-ci mon emploi du temps ne permet pas grand progrès, j'avance tout de même à petits pas sur les détails de la coque!
J'ai détaillé un peu les "herpes" : les deux renforts qui consolident le taille mer à l'avant et que l'on avait l'habitude de décorer de motifs plus ou moins complexes.
Les pièces Heller sont jolies quoique fragiles, il leur manque surtout le filet qui assurait un minimum de sécurité aux marins qui venaient poser culotte sur les poulaines par gros temps qui avaient déjà droit au bain de siège et n'avaient nul besoin d'un bain complet!
Le filet est réalisé en tulle :
les Herpes collées en place et j'ai commencé la patine :
Le beaupré est installé de manière provisoire, je le fixerai définitivement après finition de la coque :
Voilà, voilà, à suivre avec les bastingages et l'artillerie de gaillards!
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Gilles(Lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Joli travail, félicitation
benoit5000- 2° classe
- Messages : 22
Date d'inscription : 20/03/2014
Age : 48
Localisation : A côté d'Armentières
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Merci à toi!
A+
Gilles(Lostiznaos)
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Gilles(Lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Un petit mot pour dire que le Glorieux n'a pas été oublié malgré le peu de temps dont je dispose ces temps-ci...
En fait je poursuis tout doucement la finalisation des petits détails de la coque en même temps que le gréement dormant et des expériences de voiles plutôt chaotiques!
Le dernier (petit) progrès a concerné les bastingages et en particulier les supports de hamacs que Heller propose sous la forme d'une pièce pleine, plutôt lourde et de plus défigurée par des pastilles d'éjection mal placée.
J'ai tenté de refaire les chandeliers en plastique et en tulle, mais les résultats n'ont pas été à la hauteur de mes espoirs. Du coup je suis revenu aux pièces Heller que j'ai poncées pour en éliminer le relief.
Une fois la pièce bien lisse, j'y ai collé un bout de tulle noir, sur lequel viennent ensuite se placer des longueur de carte plastique.
Le relief de la pièce Heller est donc reproduit pratiquement à l'identique.
L'installation par contre se fait sans aucun problème sur la coque.
Voilà, voilà, je trouve le rendu plutôt correct, même si je n'en suis pas satisfait à 100%, à posteriori je me dis que j'aurais mieux fait de faire les chandeleliers avec du plastique étiré...
Bon, trop tard...
A+
Gilles(lostiznaos)
En fait je poursuis tout doucement la finalisation des petits détails de la coque en même temps que le gréement dormant et des expériences de voiles plutôt chaotiques!
Le dernier (petit) progrès a concerné les bastingages et en particulier les supports de hamacs que Heller propose sous la forme d'une pièce pleine, plutôt lourde et de plus défigurée par des pastilles d'éjection mal placée.
J'ai tenté de refaire les chandeliers en plastique et en tulle, mais les résultats n'ont pas été à la hauteur de mes espoirs. Du coup je suis revenu aux pièces Heller que j'ai poncées pour en éliminer le relief.
Une fois la pièce bien lisse, j'y ai collé un bout de tulle noir, sur lequel viennent ensuite se placer des longueur de carte plastique.
Le relief de la pièce Heller est donc reproduit pratiquement à l'identique.
L'installation par contre se fait sans aucun problème sur la coque.
Voilà, voilà, je trouve le rendu plutôt correct, même si je n'en suis pas satisfait à 100%, à posteriori je me dis que j'aurais mieux fait de faire les chandeleliers avec du plastique étiré...
Bon, trop tard...
A+
Gilles(lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Le glorieux de Heller au 1/150ème
Salut à tous!
Gros gros ralentissement dans le travail ces temps-ci, mais ce n'est pas tout à fait arrêté quand même : j'ai lancé à petite vitesse le chantier des mantelets de sabord, tant sur le Phénix que sur le Glorieux.
Les sabords Heller sont plutôt bien détaillés et ne demandent pas grand travail, j'ai quand même percé chaque mantelet pour pouvoir installer les suspentes que j'ai choisi de faire en plastique étiré, plus facile à mettre en place et à coller.
Voilà, c'est une petite avancée, mais cela commence à bien habiller la coque...
A+
Gilles(Lostiznaos)
Gros gros ralentissement dans le travail ces temps-ci, mais ce n'est pas tout à fait arrêté quand même : j'ai lancé à petite vitesse le chantier des mantelets de sabord, tant sur le Phénix que sur le Glorieux.
Les sabords Heller sont plutôt bien détaillés et ne demandent pas grand travail, j'ai quand même percé chaque mantelet pour pouvoir installer les suspentes que j'ai choisi de faire en plastique étiré, plus facile à mettre en place et à coller.
Voilà, c'est une petite avancée, mais cela commence à bien habiller la coque...
A+
Gilles(Lostiznaos)
Lostiznaos- major
- Messages : 1910
Date d'inscription : 25/07/2010
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